Dresden !
C'est un endroit où il faut aller. Extraordinaire ! Tout simplement extraordinaire !
La ville a été pratiquement totalement détruite en 1945 sous les bombardements anglais et américains
L'opéra Semper du nom du bâtisseur principal de cette ville au 19ème siècle, le palais du Swinger, un musée particulièrement réputé pour sa porcelaine et ses peintures italiennes de la renaissance, le palais royal : tout a été recontruit après 1945. Une entreprise immense.
La Cathédrale (bon il pleuvait !)
Le défilé des princes qui est un puzzle de superlatifs : cette représentation des souverains saxons que l'on peut voir chevauchant leur destrier est composée de 25 000 carreaux en porcelaine de Meissen.
Le château
L'académie des Arts
La promenade sur les bords de l'Elbe, appelé la Terasse de Brühl ou encore le balcon de l'Europe
L'autre rive : le palais du gouvernement de la Saxe
Mais le clou du spectacle domine la ville : la Marienkirche
En 1990, un grand mouvement s’est mis en route pour reconstruire le fleuron de cette ville : la Marienkirche. Un chantier titanesque. Voilà comment était la Marienkirche en 1990.
Voilà ce qu’elle est devenue aujourd’hui après la fin de sa reconstruction en 2005.
Entre temps un travail de reproduction hallucinant a été mené avec des fonds provenant du monde entier. C’est impressionnant ce que les hommes, mobilisés entre eux sont capables de faire.
Le stockage des pierres d'origine :
L'intérieur est tout simplement à couper le souffle.
J'ai goûté le Goulasch aux champignons de Dresden. Un goulasch quoi ...
Situation des touaregs et actualité
Quand Areva est le facilitateur d'un processus de paix !
Dans le Monde, un article nous expliquant que les rebelles touaregs qui étendent leur influence sur 4 pays (voir carte Niger, Algérie, Lybie et Mali) sont implicitement reconnus par le pouvour nigérian. Areva vient de construire un grand complexe dans la région. Cela faicile l'envie que tout se passe bien.
Quand l'industrie vient au service du dialogue ...
Vu aussi dans ce Monde, la situation particulière de la Moldavie. Petite république proche de la taille d'un département français coïncée entre la Roumanie et l'Ukraine. La Moldavie se trouve confrontée au dilemne suivant : se tourner vers la Russie ou vers l'Union Européenne. Le président en place, réélu il ya quelques semaines de manière plus que contestable : Vladimir Voronine joue volontiers des deux tableaux en en promettant d'un côté comme de l'autre.
Bon article également sur l'explosion de la dette publique française. Quelques chiffres :
Déficit public pour 2009 :
- en Grande Bretagne = 15 % du PIB
- en France = 7 % du PIB
Dette publique fin 2008 : 52 000 € par français actif soit 68 % du PIB (40 % en 1993
Le FMI prévoit une dette publique autour des 100 % du PIB à l'horizon 2014 pour les pays du G 20
Ramener la dette publique à 60 % du PIB en France semble demande un très gros effort (stabiliser les dépenses en volume sur 15 ans pour y parvenir)
La RGPP ne porte que sur 1/5 des dépenses publiques. Le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux ne suffit pas à la réduire.
Pas mal d'arguments pour foutre en l'air nos associations en quelques sortes !
Dans un petit encart des pages "économie", on nous apprend que l'économiste en chef pour l'Afrique à la Banque mondiale présage que "la récession fera mourir 700 000 enfants africains par an". Cela ne méritait effectivement pas la une.
Ca pousse dans la serre de Kitti !
L'origine des chiffres
Mustapha nous a envoyé cela. Je l'ignorais.
Les chiffres que nous utilisons tous (1,2,3,4, etc.) sont appelés “chiffres arabes” pour les distinguer des “chiffres romains” (I,II,III,IV,V,VI, etc).
Ce sont les arabes qui ont popularisé ces chiffres, mais leur vraie origine remonte aux commerçants Phéniciens qui les utilisaient pour compter dans leur commerce.
Mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi “1” signifie "un", “2” signifie "deux“, etc. ?
Les chiffres romains sont faciles à comprendre, mais… Où est la logique avec les chiffres phéniciens ?
C’est une histoire d’angles
C’est d’une pure logique : si vous écrivez le chiffre dans sa forme primitive, vous verrez que :
Et comme une image vaut mieux que 1 000 mots...
Le rapprochement Etat - Eglise
Très bon article dans le Monde sur les suites du discours de Sarko à Saint-Jean-du-Latran.
Article du monde Samedi 2 mai 2009 : Sans détour de Caroline FOUREST
On assiste à un assaut sans précédent pour tenter d'affaiblir l'enseignement républicain et laïque au profit de l'enseignement privé et confessionnel. En principe, la République "ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte". En coulisse, tout est fait pour torpiller l'esprit de cette loi dès qu'il s'agit d'éducation nationale.
Dans la plus grande discrétion, tout un pan du discours prononcé par Nicolas Sarkozy à Saint-Jean-de-Latran vient d'entrer en vigueur. On se souvient de cette phrase dans laquelle le président plaçait le prêtre au-dessus de l'instituteur "dans la transmission des valeurs". Depuis, il a tenté de minimiser. Ces mots traduisent pourtant une vision de la transmission et de l'enseignement que son gouvernement applique à la lettre.
Dans une autre partie de son discours, moins célèbre, le président regrettait que la République ne reconnaisse pas la "valeur des diplômes délivrés par les établissements d'enseignement supérieur catholique". On pensait à la reconnaissance de diplôme de théologie... Ils n'ont pas à être validés par la République puisqu'elle ne "reconnaît aucun culte". Mais le président s'obstine. Notamment avec l'arrière-pensée de pouvoir estampiller la formation des imams rêvée par le ministère de l'intérieur mais dispensée par la Catho. Un bricolage qui ne fait que renforcer l'impression d'une gestion postcoloniale de l'islam, donc la propagande islamiste. Tout en tuant à coup sûr l'esprit de 1905.
L'affaire est plus grave qu'il n'y paraît. Les décrets de cet accord - signé en catimini entre la France et le Vatican le 18 décembre 2008 - viennent de tomber. Ils prévoient la "reconnaissance mutuelle des diplômes de l'enseignement supérieur délivré sous l'autorité compétente de l'une des parties". Or cette "reconnaissance" ne vaut pas seulement pour les matières théologiques mais aussi profanes. Autrement dit, le baccalauréat ou d'éventuels masters.
L'accord feint d'appliquer une directive européenne (le processus de Bologne), pensée pour reconnaître les diplômes étrangers, mais il change de nature à partir du moment où il est signé avec le Vatican, pour "reconnaître" des diplômes délivrés sur le sol français par des établissements de l'Eglise. Ce qui revient non seulement à casser le monopole des diplômes qu'avait l'Etat depuis 1880, mais aussi l'esprit de l'article 2 de la loi de 1905.
Jusqu'ici, les établissements catholiques privés pouvaient parfaitement préparer des élèves au bac, mais ceux-ci devaient passer leur diplôme avec tous les autres. Petite astuce connue des professeurs : de nombreux établissements privés choisissent de ne présenter que les meilleurs élèves sous leurs couleurs et d'envoyer les autres en candidats libres pour améliorer leur score de réussite au bac. Appâtés par des pourcentages tournant autour de 100 %, de plus en plus de parents se tournent vers ces établissements au détriment de l'école publique.
Le gouvernement fait tout pour encourager ce choix : démantèlement de la carte scolaire, baisse du nombre de professeurs dans le public... Le plan banlieue est à sec, mais on racle les fonds de tiroirs pour financer - sur fonds publics - l'ouverture de 50 classes privées catholiques dans les quartiers populaires. Un grand lycée Jean-Paul-II est sur les rails. Un collège tenu par l'Opus Dei est déjà sous contrat.
Il ne manquait plus que ça : la fin du diplôme d'Etat... Justement au moment où l'Etat annonce vouloir supprimer les IUFM, brader les concours, et remplacer leur formation par un master que pourrait préparer n'importe quel établissement privé. Comme ça, en plus de délivrer le baccalauréat, le Vatican pourra ouvrir des masters destinés directement aux futurs enseignants.
Un comité 1905 vient de porter plainte devant le Conseil d'Etat. S'il n'obtient pas gain de cause, le prêtre aura le champ libre pour reprendre la main sur l'instituteur.
Caroline Fourest
Que pensez de cela ? Quand on pense que seulement maintenant, ce type d'accord bi-partite commence à difficilement se mettre en place avec l'Allemagne !
Je ne peux pas condamner le principe. La reconnaissance des diplômes entre les pays est d'une logique pleine et entière, surtout en Europe. Mais le Vatican ne fait pas parti de l'Europe. Encore une fois, il y a des dossiers qui avancent plus vite que d'autres. Comme par hasard, celui-ci a l'air de prendre une vitesse considérable.
La fin du diplôme d'Etat ... dans notre Europe, cela n'a rien d'illogique. Mais quelle reconnaissance pourrions-nous offrir à des diplômes issus d'universités partageant si peu nos valeurs et nos convictions ?
La question des diplômes issus d'Institut Religieux en France est plus problématique pour moi. Quel contrôle effectuerons-nous sur le contenu de ces diplômes avant de les reconnaître ? La position de l'Etat français, laïque doit être des plus claires. D'accord pour des coopérations et des reconnaissances conjointes mais pas seulement avec le Vatican !
Découvertes en Allemagne
Nous sommes arivés à Leipzig, il y a deux jours. Hier, nous avons retrouvé le centre ville avec plaisir. J'ai acheté des rollers ! Bon, ce n'est pas gagné. J'ai une envie mêlée d'une grande crainte. J'ai peur de ne pas tenir debout, de ne pas savoir m'arrêter ... mais enfin ça me donne envie.
Une illustration de mon propos trouvé sur internet : on va y aller lentement
Le programme du Gewandhaus laisse apparaître la résidence d'un percussionniste : Martin Grubinger.
Quand je serai parti, il y a un concert "orgue et percussions". Ca me dirait bien d'entendre cela.
Aujourd'hui, nous sommes allés chez Opa Ekkehard. L'occasion d'aller acheter des Bratwürste dans une coopérative spécialisée (Agrargenossenschaft), labellisée à Königshofen. Nous avons acheté aussi de la Rotwurst pour goûter (sorte de boudin noir avec des morceaux de viandes).
A côté, il y avait une entreprise qui presse les fruits pour en faire des jus. Le principe est que chacun amène ses fruits pour contribuer. Nous n'avions rien amené : nous n'étions donc pas prioritaire pour obtenir les jus de fruits rares. Nous avons quand même obtenu, par pitié ou par amitié franco-allemande, deux bouteilles de jus de poire que je voulais goûter. Nous avons bu la première : pas très concluant. Le jus de poire seul (qui plus est un jus de poire pas encore mûre - verte), ce n'est pas extra.
Nous goûterons demain les autres jus (pommes, fruits rouges etc.)
Les plaisirs du jardin
Sur le site du 78 rue de Crécy, j'ai fait part de toute ma démarche de "cultivateur du dimanche" à propos des choux-fleurs. Parti de rien du tout, d'un sachet de graines chez LIDL, du souvenir d'un copain en ayant fait, d'un achat, je me suis mis à semer puis vint la ... prolifération.
A l'heure où j'écris ces lignes, rien ne me permet de dire que je vais avoir des choux-fleurs à manger. J'ai séparé les choux-fleurs en les mettant dans des petits pots pour qu'ils puissent grandir (voir la vidéo sur le site numero78.canalblog.com). Echec total, les plants restant dans la grande jardinière ont mieux poussés ! Et les plants mis dans des pots meurent les uns après les autres !
Je voulais en mettre en terre direct avant de partir en Allemagne mais je n'ai pas eu le temps. On verra au retour !
J'ai emmené des plants pour en donner à Kitti et à Ekkehard. Ca fait un peu le gars qui veut s'en débarrasser !
Passage à Borée
J'étais à Borée en fin de semaine dernière. Quelques photos, une vidéo.
L'avenir du site de Borée passe comme à Sorbais par la création d'une association. Encore du travail en +. Heureusement, là-bas, les moments passés donnent lieux à des échanges intellectuellement plus enrichissants que la plupart de ceux que nous avons habituellement. Il n'est plus question de soi mais de ce qui nous entoure, d'une terre, d'un pays, d'un rythme ... Un échange avec Georges Murillon où autour de la table, nous avons dépassé la question de l'existence du "moi".
Le centre paraît bien seul, isolé au sortir de l'hiver.
Des plantations qui tiennent le coup ...
Le Chier majestueux face au village
Arrêt à Freycenet en Haute-Loire. Je ramène de l'onglet issu d'un veau labellisé "Fin gras du Mézenc". Excellent, tellement parfumé, tellement fin. Les salaisons et boucherie "Blanc" à Freycenet La Tour : "ça vaut le détour" dit la publicité : et c'est vrai que ça le vaut.
Dans le même village, une autre salaison, spécialisée dans le saucisson, avec son vieux tableau de prix. Un vieux papi à l'accent très marqué nous donne un couteau pour nous servir nous-même et couper les ficelles des saucissons pendus.